CENTRE CULTUREL d'EGYPTE
   
 

La source.

gouache sur papier 150 X 108

 

   
 

Champs de bataille aux ombelles.

gouache sur papier 200 X 150

Un champ de bataille c’est une terre arrosée de pluie, de sueur et de sang et parfois de pisse. Malgré tout ça, rien n’y pousse sauf les plantes les plus persévérantes. Les ombellifères sont de celles-ci.
Ce champ là résulte d’un acharnement du peintre, à vouloir coûte que coûte graver dans l’histoire de la peinture, une œuvre incontournable forte et intelligente et pleine de grâce. ARG ! FOUTEZ-MOI CA DEHORS ! A LA FLOTTE ! La grâce, la force et les premiers de la classe. GRATTEZ-MOI, CETTE MERDE ! Comme on gratte des croutes embarrassantes. DE L’EAU ! DE L’EAU !
Alors apparaît un territoire nouveau qui fume encore de son passé. Et surtout une paix qui n’a pas de nom, ni de qualificatif. LA PAIX.
Un type qui passe qui est comme la terre, souillé fatigué et lavé, presque effacé, pas encore effacé. C’est un ombellifère.

 

 

   
 

Champs de bataille avec une danseuse, un photographe et un peintre.

Gouache sur papier 200 X 150

Malgré un titre encombrant, je suis très attaché à cette peinture.
Il y a dedans six mois de ma vie et celles des autres.
Il y a une danseuse tombée au sol et déjà ailleurs, un photographe qui flashe de bonne santé et un peintre qui se tient les cervicales douloureuses.
Il y a aussi deux bons vieux amis sur l’autre versant de la montagne.

   
 

Les gosses.

gouache sur papier 200 X 150

Cette peinture est constituée de deux compositions momentanément achevées et même photographiées. Deux formats intermédiaires qui se sont avérés décevants avec le temps.
En les collant pratiquement bord à bord, je suis reparti vers une nouvelle aventure.
Une giclée préexistante a retrouvé de sa vigueur dans un paysage d’orage, un soir d’automne. Deux gosses traînent et chahutent avant de rentrer.

 

   
 

Patrice ramasse du bois mort juste avant la tempête.

gouache sur papier 200 X 150

Patrice ramasse du bois mort pour lui et pour mon père.
Mon Papa se chauffe ses petits bras tout secs avec du bois mort « splendide ! » que ramasse Patrice dans les environs de Cogolin.
Patrice est l’ami de Jean Louis. Patrice en a pris plein la tête et dans le corps. Dans sa navigation intime il a su s’arrimer à des ilots esseulés, en manque d’accostage.
Des fois en peinture j’ai besoin de fleurs sauvages, de paquets d’herbes, de touffes avec la terre, et que tout ça vole dans le tableau.
Le copain de Papa à mon âge. Il se casse le dos à ramasser du bois, la tempête arrive, la chaleur aussi.

 

 

 

     
 

Le Berlinois Volant.

gouache sur papier 100 X 166