EXPOSITION Médiathèque de CHOISY le ROI |
||
EXPOSITION Médiathèque de CHOISY le ROI |
||
EXPOSITION Médiathèque de CHOISY le ROI |
||
SOIREE EN ASIE Gouache sur papier 200 X 150
Je ne pourrais jamais peindre tout ça. Ou, alors involontairement, bien longtemps après, en essayant de faire autre chose. C’est le cas, de cette peinture. En déambulant dans les formes et les couleurs qui m’indiffèrent, je suis arrivé usé à la fin du jour dans un paysage. J’y ai ramassé des brindilles de souvenirs et de mensonges. Ce petit-bois s’allume vite. Les escarbillent s’échappent dans le noir. Nous aussi. |
||
La fille de Madame Bellétoile gouache sur papier 200 X 150 Derrière une porte trop lourde, il y a un tout petit appartement. La fille de Madame Bellétoile est une jeune fille toute pâle et fragile dans un costume de gymnastique rose à bandes blanches. J’ai essayé de facilité l’ouverture de cette porte qui coinçait dans tous les coins, en vain. Il m’était plus facile de transporter la jeune fille dans une tempête de celles qui vous vident la tête et qui vous remplissent d’un embrun consolateur. Un Tsunami ami.
|
||
Le trou de mémoire Gouache sur papier 150 X 108 |
||
La nuit du voyageur gouache sur papier 132 X 98 J’avais parcouru une bonne trotte et la nuit était tombée. Je reconnus au loin les phares de mon beau-père venu à ma rencontre. |
||
Violette et la nostalgie de la neige. gouache sur papier 200 X 150
Une petite silhouette blanchâtre est venue éclairer les broussailles en haut à gauche. Sa présence est sans utilité . Mais elle s’est imposée et a même déclenché un semi de neige pour prolonger son mystère graphique sur tout le format. La peinture est finie, mais n’est pas habitée. La silhouette est encore anonyme. À ce moment, arrive la petite Violette et sa robe à points. Elle glisse dans l’atelier, mais préfère se mettre au soleil dehors et jouer à créer des turbulences de points blancs sur le revêtement linéaire en papier peint de l’atelier. Cette vision joyeuse suffit pour que la petite silhouette blanche s’appelle « Violette » et que cette scène d’été garde son parfum jusqu’à l’hiver et même au-delà. |
||
Volcan des Pyrénées en peau d'éléphant. gouache sur papier 200X 150 Il n’y a pas besoin de l’homme pour avoir des champs de batailles. Les volcans se foutent de nous. Un jour, ils dorment, un jour, ils pètent tout. Et nous, nous ramassons avec la petite pelle et la balayette ce qu’ils ont bien voulu laisser. Les Pyrénées sont pleins de gros dormeurs. Ils épargneront peut-être la villa d’Arcangues où vécu Louis Mariano en homme de bonne volonté.
|
||
Le visiteur indécis gouache sur papier 200 X 150 Cette composition fait partie d’une courte série de trois avec « Le trou dans la terre » et « Les instruments à vent ». Dans ces peintures, j’ai volontairement testé une légèreté et une rapidité d’exécution, profitant d’une éclaircie due au positionnement mystérieux des planètes qui agit sur les pinceaux.
|
||
Double autoportrait avec un ami. gouache 150 X 108
|
||
Les instruments à vent. gouache 200 X 150 J’aime particulièrement la musique de Dmitri Schostakovich.
|
||
Le trou dans la terre. gouache sur papier 150 X 200 Étrange peinture venue toute seule et du premier coup. D’où son aspect lisse et neuf…(Que je n’aime pas d’ordinaire), sauf qu’ici j’ai laissé du temps et la peinture s’est imposée. Et puis le trou place le ciel au milieu du paysage, comme si l’air que l’on respire venait d’ailleurs. J’aimerais faire d’autres peintures avec des trous ou des paliers qui déterminent presque des mondes différents qui cohabitent. En rédigeant ce souhait, j’ai déjà l’impression que l’affaire est close et cette idée vaporeuse en restera là. À suivre…
|
||